Guillaume est né in extremis dans les années 70, alors que les hélicoptères d'Apocalypse Now, vu la veille, rugissent encore aux oreilles de ses parents. Partageant son temps entre mystique et musique, il reçoit la lumière dans une roulotte tirée par un cheval, l'été de ses 13 ans en découvrant la musique de Bob Dylan. De l'acte inconscient qui s'y joua, naquit un nouveau Guillaume. Dès lors, le cerveau spirale de Guillaume eut un point autour duquel graviter. Il en parle et le joue toujours avec ferveur, il en sera de même à l'hospice.
Sa curiosité centripète s'étendit donc d'abord à la musique des années 60 puis à tout le Rock'n'Roll et le jazz (de ses aspects les plus classiques aux plus obliques), jusqu'à la musique américaine traditionnelle. Et d'une tradition l'autre, il découvrit rapidement la musique Hindustani, puis d'Asie centrale puis de partout, et plus récemment la musique africaine.
La richesse de ses influences couplée à son dynamisme et sa vivacité d'esprit donnent à voir et à entendre les étonnantes performances que sont ses concerts solos. Mais cet être insaisissable se transforme tour à tour en conteur intime et érudit de la musique folklorique anglo-saxonne, en Loosy the Pooh dans la formation électro-rock dégénérée Music for Rabbits, en chanteur a capella dans le trio Tartine de Clous et finalement en Juke-box humain capable d'interpréter quelques 200 morceaux dans une boîte construite et bariolée pour l'occasion.
Membre fondateur de l'association Supercagouille (et de sa branche musicale Saintonge Records), il a aussi réalisé Water Music, road movie musical solaire au sein du collectif One Take.
Quand il n'est pas accompagnée de sa guitare, il hante le temple des cinémas alternatifs européens (Cinéma Nova, Bruxelles), et relit avec avidité les grands classiques de la littérature épique et picaresque.